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18/02/2016
En suspens chapitre 1 : Hélène disparaît
Antoine> J'adore discuter avec toi. Quel dommage qu'on soit déjà dimanche après-midi
Hélène_> Moi aussi. Moi j'ai tout mon temps :) Monsieur a fait sa valise et il vient de repartir sur Lyon.
Antoine> Oh la veinarde. Ma femme arrive à la Gare de Lyon à 21h32. Et je dois aller la chercher.
Hélène_> Ben tu devrais être content. Elle va faire un gros calin à son homme après ce looooong weekeend loin de lui.
Antoine> Tu parles. On n'a pas fait de calins depuis 2 mois. Non je ne compte pas trop là-dessus. Et puis entre nous, j'aimerais bien le faire à une autre personne.
Hélène_> Ah oui ? Qui ça ? :)
Antoine> A celle qui envoie des messages vers le portable que j'ai sur les genoux par exemple.
Hélène_> Hum, j'aimerais bien être un PC portable. Sentir tes doigts agiles taper gentiment sur mes touches :)
Antoine> Arrête, j'ai l'impression que le PC se soulève
Hélène_> Rhoo
Antoine> :) Tu joues bien les
Hélène_> Attends, j'ai entendu un bruit bizarre, je crois qu'il y a quelqu'un dans ma maison en bas. Une minute.
Antoine> T'es sûre ? T'as pas d'animaux ?
Hélène_> Non, il y a quelqu'un, ou plusieurs personnes. J'entends monter dans l'escalier. S'il te plait appelle les secours.
Mon adresse est
Antoine> Quoi ? Tu me fais marcher ?
Antoine> Allez réponds-moi.
Après 10 à 15 longues minutes d'attente, Antoine est perplexe. Il avait rencontré Hélène sur un site de rencontres amicales ou " plus " le matin même vers 10 heures. Assez rapidement, ils s'étaient retrouvés sur la messagerie MSN pour discuter en tête à tête.
Hélène_> Moi aussi. Moi j'ai tout mon temps :) Monsieur a fait sa valise et il vient de repartir sur Lyon.
Antoine> Oh la veinarde. Ma femme arrive à la Gare de Lyon à 21h32. Et je dois aller la chercher.
Hélène_> Ben tu devrais être content. Elle va faire un gros calin à son homme après ce looooong weekeend loin de lui.
Antoine> Tu parles. On n'a pas fait de calins depuis 2 mois. Non je ne compte pas trop là-dessus. Et puis entre nous, j'aimerais bien le faire à une autre personne.
Hélène_> Ah oui ? Qui ça ? :)
Antoine> A celle qui envoie des messages vers le portable que j'ai sur les genoux par exemple.
Hélène_> Hum, j'aimerais bien être un PC portable. Sentir tes doigts agiles taper gentiment sur mes touches :)
Antoine> Arrête, j'ai l'impression que le PC se soulève
Hélène_> Rhoo
Antoine> :) Tu joues bien les
Hélène_> Attends, j'ai entendu un bruit bizarre, je crois qu'il y a quelqu'un dans ma maison en bas. Une minute.
Antoine> T'es sûre ? T'as pas d'animaux ?
Hélène_> Non, il y a quelqu'un, ou plusieurs personnes. J'entends monter dans l'escalier. S'il te plait appelle les secours.
Mon adresse est
Antoine> Quoi ? Tu me fais marcher ?
Antoine> Allez réponds-moi.
Après 10 à 15 longues minutes d'attente, Antoine est perplexe. Il avait rencontré Hélène sur un site de rencontres amicales ou " plus " le matin même vers 10 heures. Assez rapidement, ils s'étaient retrouvés sur la messagerie MSN pour discuter en tête à tête.
Ils avaient échangé presque continuellement à part une pause d'une heure pendant laquelle le mari d'Hélène était revenu du sport pour préparer ses affaires et partir vers Lyon où il travaillait en ce moment pour une mission de six mois.
Ils avaient rapidement sympathisé et la discussion avait rapidement pris un tour badin. Ils avaient en effet un point en commun : ils étaient tous deux quelque peu délaissés par leur conjoint sur le plan purement physique.
Antoine n'avait aucune raison de douter de la véracité des propos d'Hélène. Ayant l'habitude de fréquenter différents sites de l'Internet, il repérait assez rapidement les charlatans, mythomanes ou encore les femmes vénales. Mais il ne la connaissait que depuis quelques heures et l'idée d'appeler la police sans rien savoir sur elle ne l'enchantait guère. Sans compter, les
conséquences que cela pourrait avoir sur sa vie de couple.
Il envisage alors d'appeler la police en numéro masqué mais après réflexion, il se doute bien qu'elle n'acceptera pas une déposition comme cela. Il décide alors de se rendre au commissariat de police.
Comme il n'est ni habillé, ni rasé et qu'il n'a rien mangé depuis son rapide petit-déjeuner, il mange rapidement une salade prête à l'emploi, boit un café encore brûlant, se prépare et quitte sa maison.
Arrivé devant le commissariat de police, il doit encore chercher une place pour se garer pendant un bon quart d'heure et quand il parvient finalement dans la salle d'attente, un couple de personnes agées et un jeune homme, casque audio sur les oreilles, attendent assis sur les vieilles chaises en bois. Comme il n'y a pas de fonctionnaire à l'accueil, il s'assoit à son tour.
Pour patienter, il sort son smartphone et cherche à aller sur le site du " Parisien" dans la rubrique des faits divers tout en se disant qu'il n'y a aucune chance qu'une agression supposée puisse se retrouver aussi vite reprise par les journalistes.
C'est alors qu'il s'aperçoit que la porte du bureau attenant est entrouverte et qu'il peut percevoir des voix. Sans doute une déposition. Malgré lui, il écoute distraitement ce qui se dit à côté :
- quelles sont vos noms et prénoms Madame ?
- c'est-à-dire que j'aimerais si possible garder l'anonymat parce-que .. Par rapport à mon mari.
- Ce n'est pas possible.
- Bon je m'appelle Hélène. Mais en fait je ne veux pas faire une déposition, je veux juste signaler qu'un homme est peut-être en danger et même plus au moment où je vous parle. Il s'appelle Antoine.
- Quel homme ? Où est-il ?
- Je ne sais pas exactement. Je sais qu'il habite Boulogne aussi. Et qu'il s'appelle Antoine.
- Je ne sais pas exactement. Je sais qu'il habite Boulogne aussi. Et qu'il s'appelle Antoine.
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