En suspens chapitre 4 : Veni, vidi, Vinci

A la lecture du mail d'Epicurom, Antoine reste perplexe. Il ne sait pas trop pourquoi, mais cela lui rappelle
une rencontre qu'il avait lui-même faite deux ans plus tôt.

Il fréquentait alors un site humoristique où les internautes publiaient des mésaventures qui leur étaient (ou pas)
arrivées et où chaque anecdote était largement commentée par les membres du site.
Dans ces commentaires, il avait repéré une femme qui détaillait avec précision et sans fausse honte
les techniques qu'elle utilisait pour enchanter ses amants lors des gâteries. Elle disait notamment
qu'une bourse avait juste la bonne taille et la bonne forme pour être gobée  en entier, un peu comme un oeuf.
Antoine se souvient que cela l'avait intrigué, voire émoustillé et incité à entrer en contact avec elle
par le biais de messages privés. Il sourit, en se rappelant, à postériori, que cela est effectivement
très très agréable.

Valérie a été plutôt amusée et a répondu de bonne grâce aux messages d'Antoine. Très vite, ils ont
commencé à échanger des mails et en sont venus à parler d'abord de leurs pratiques amoureuses, puis de leurs
fantasmes respectifs.
Dans un des ces échanges, Antoine a écrit que l'un de ses fantasmes consistait en une fellation
prodiguée dans sa voiture et dans un parking souterrain. En appliquant si possible les techniques
si bien décrites par Valérie.
A sa grande surprise, elle a répondu du tac au tac par un mail d'une seule ligne :
- quel parking et à quelle heure ?

Antoine cherche alors sur Internet un parc qui pourrait convenir, pratique et situé suffisamment
loin de leurs lieux de travail respectifs ; la perspective de rencontrer un collègue ou un supérieur
en pleine activité n'étant pas franchement souhaitable.

Ils se donnent alors rendez-vous dans un parking du centre ville pour le lendemain à 19 heures.
Antoine arrive sur place avec une bonne demi-heure d'avance pour trouver un emplacement adéquat.
Il choisit le 4 ème sous-sol pour qu'il n'y ait pas trop de circulation à cette heure de sortie
de bureau et surtout une place qui lui semble sise dans l'angle mort des caméras de surveillance.
Il se gare dans un coin qui semble convenir et remonte à pied à l'entrée du parking pour attendre
Valérie qui doit venir au rendez-vous en bus.

Il n'a pas à attendre longtemps, il la voit marcher d'un pas décidé vers lui. Bien qu'il n'ait
vu qu'une photo d'elle il la reconnait facilement à sa longue chevelure brun-roux et à ses formes
généreuses juste ce qu'il faut(e). Ils se font la bise comme des vieux copains et devant le léger
embarras d'Antoine - on ne donne pas tous les jours rendez-vous à une inconnue pour une fellation ! -
elle lui lance un " Bon, on y va ? " très engageant.

Dès qu'ils sont installés dans la voiture, lui sur le siège conducteur, elle à la place qui mord,
ils échangent un long baiser et Valérie prend très vite les choses en main ... et en bouche.
Antoine n'étant pas en reste pour glisser sa main dans le pantalon de sa passagère  pour lui caresser
savamment les zones déjà humides. Bien entendu, Valérie tient sa promesse et gobe longuement et tendrement
la bourse droite d'Antoine, avant de poursuivre son oeuvre le long de la hampe qu'elle engloutit
avec un plaisir non simulé. De temps à autre, ils entendent le bruit d'une voiture et perçoivent
la lumière des phares, ils s'interrompent alors momentanément avant de reprendre au même point.
Quand Antoine se laisse aller totalement, il gémit de plaisir tout en sachant qu'il n'a rien à craindre
pour sa voiture, car elle lui avait dit qu'elle adorait ingérer et également le goût de cette
substance naturellement vitaminée.
Une fois la dégustation achevée, Valérie s'assoit sur Antoine, face à lui, ses cuisses entourant les siennes,
et Antoine peut la caresser jusqu'à une jouissance joliment exprimée.
Après une courte pause joyeuse passée à échanger des plaisanteries, ils répètent une deuxième fois
le programme, mais bien entendu cette fois-ci, c'est la bourse gauche, jalouse et frustrée, qui eut
droit au traitement de ferveur.

Antoine devant rentrer à la maison raccompagne alors Valérie à la sortie du parking et ils se séparent
en se faisant la bise, comme 2 étudiants qui auraient travaillé ensemble sur un (s)exposé.