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29/06/2016

Mercredi

Au bois des bouts longs,
 ils distribuent des bonbons.
Ces bâtons où réglisse,
pour la journée des Zans trans.

12/06/2016

Il faut combler n'Odette

Odette a de belles jambes et aime bien les montrer
Mais quels sont ces turbans qui sifflent sur Odette ?
Une jupe à mi-mollet et ils veulent l'immoler ?
Hélas la cécité a gagné nos cités
Qui ne savent plus la beauté apprecier
Même une petite salope peut mettre une salopette
Mais peinera ainsi à combler leurs mirettes
Et servir de support à leurs pâles branlettes.

08/06/2016

Le prisonnier

Je ne supporte plus d'être enfermé dans cet espace confiné.
Etre serré comme ça dans la saleté et les mauvaises odeurs
avec les deux d'en bas, ça commence à être désepérant.
Je les ai surnommés Boule et Bille tellement ils font peur
avec leurs mines hirsutes et leur peau toute fripée.
Avec ça, on n'a droit qu'à une petite promenade toutes
les 4 ou 5 heures, où on se fait bien secouer par le taulier
et bien saucer aussi parfois. Et puis je me demande si je vais
pas finir pas attraper une maladie bizarre ou la gale quand
je vois que mes deux compagnons n'arrêtent pas se gratter.

Et puis alors que je commence vraiment à désespérer et
que je ne crois plus en rien, le taulier arrive et me dit
" Numéro 23, lève-toi vite pour essayer ton costume
pour ce soir."
Pu*ain, je suis pas un numéro !

En effet, il parait qu'on est de sortie ce soir, que ça va
être la fête. J'ai un peu de mal à l'enfiler le truc, je me
trouve vraiment engoncé dedans, mais le taulier a l'air
satisfait. Il me fait me redresser au maximum pour que
j'ai plus belle prestance.
" Par contre, votre coupe de cheveux est vraiment
négligée les gars. Je vais vous arranger ça."  Et d'approcher
une vieille tondeuse, pas très bien huilée, qui tire
plus qu'elle ne coupe. Etant naturellement d'une faible
pilosité, je me tire plutôt pas mal de l'épreuve mais mes
deux compagnons dégustent.Et saignent abondamment
en plusieurs endroits.
Heureusement on a droit à une bonne douche avant de partir.

Mais notre joie est de courte durée, nous voyagons enfermés
sans aucune fenêtre ou vue sur l'extérieur.
Une fois arrivés, plusieurs heures d'attente. On entend des
drôles de bruit de verre et des conversations assourdies,
ponctuées de rire.
 Puis soudain, le silence se fait. Nous sommes comme
secoués par une main gigantesque qui passe et repasse
autour de nous. Soudain, elle nous libère en descendant
le boxer doucement mais fermement.
Et là, je la vois. La créature monstrueuse et ses deux énormes
appendices mammaires. Elle approche sa face, ses yeux
noirs affreusement grimmés et une bouche entourée de
deux lèvres hypertrophiées  d'un rouge écarlate.
Sa bouche s'ouvre, dévoilant des dents redoutables
et non ... elle ne va quand même pas ...
Hélas, aucun doute possible. Elle va nous manger.
Adieu. Cette fois c'est la fin de ma vie de pénis ... entier.